Charles de Koninck est probablement le philosophe qui a le mieux parl du bien commun parmi les thomistes, en ce sens qu'il a montr que le bien commun est le meilleur du bien particulier, en tant m me qu'il est commun, savoir en tant qu'il est aussi le bien d'un autre. Il a raison de cause finale, il appelle d' tre aim comme commun parce que sa communicabilit est indissociable de sa perfection. Mais de Koninck et les catholiques traditionalistes en g n ral ─ dont le P re Garrigou-Lagrange, qui subordonnait la soci t la personne ─ ne comprennent pas qu'un bien puisse avoir raison de cause finale sans tre cause finale ultime.

Il n'est qu'une mani re coh rente de soutenir la sup riorit intrins que du bien commun sur le bien particulier, et de conserver celui-l , en tant que politique le privil ge du statut de cause finale; c'est d' tablir que ─ la mani re dont, analogiquement, un mobile est tout entier quoique non totalement dans chacun des moments interm diaires de son mouvement ─ la personne est tout enti re quoique non totalement ordonn e au bien commun terrestre comme sa fin, tout enti re et totalement ordonn e au Souverain Bien qu'est la b atitude comme sa fin ultime.

Ce fascicule est un tir part de l'Annexe du livre Doctrine du Fascisme Catholique, en abr g .